+DirtyBiology Raah quelle arnaque ce numéro 5 !! J'étais là : "Trop cool il va nous droper toute une liste d'autres cas de chimérismes !!!!"
Ah bah non. Spa sympa de faire du teasing comme ça pour juste dire : "Y'a plein d'autres trucs qui vont arriver bientôt mais je vous en parle pas !".
Pour les autres, je vous drope une petite liste de mots clés pour poursuivre vos mindfuckings (il y a plein d'articles qui en parlent sur le web) :
Bref, on le répétera jamais assez, mais tous les concepts en biologie ne sont rien d'autres que ça : des concepts. Des simplifications pour que nos petites boites craniènes puissent ranger les informations dans des petites boites. Creusez un tout petit peu et tous les délimiations de ces concepts deviennent floues : espèce, individu, maladie, vie/mort, genre, génétique/épigénétique...
Et c'est bien le meilleur argument (à mon avis) en faveur de la sélection naturelle comme moteur de l'évolution : il faut un processus aveugle basé sur le hasard pour générer un tel tas de bordel ^^
PS : pour le placement, si tu continue à l'énoncer clairement et qu'il s'agit de sponsors louables (je rentre Arte dans cette catégorie) alors OSEF, fais-toi plaiz' ;-)
C'est bizarre car pour moi (personnellement), la position que tu nommes "spéciste" fonctionne dans la direction opposée :
Je comprends le raisonnement qui dit que l'on peut disposer des êtres inférieurs, mais j'avoue ne pas bien voir comment il peut être moral (hormis si l'on accepte le terme "moral" seulement dans sa définition de "conforme aux normes culturelles de l'époque"). Il est seulement "rationnel" et le fait que les esclavagistes et racistes l'emploient en dit long sur l'aspect moral de la chose.
Le vieillissement biologique est parfaitement connu et bien décrit. La vie est une structure ordonnée maintenue par des processus dynamiques en lutte contre l'entropie. L'ordre contre le désordre. Les cellules consacrent une partie de leur structure et de leur énergie à se nettoyer et à se réparer. Le vieillissement, c'est la dégradation de ces processus. La lente victoire du désordre sur l'ordre.
Mais beaucoup de cellules savent se suicider si elles savent qu'elles sont trop dégradées pour continuer. C'est l'apoptose. Le suicide cellulaire pour le bien des autres cellules. La plupart des être vivant peuvent déclencher la sénescence de tissus ou d'organes entiers. (Un exemple que tout le monde connait : la chute des feuilles à l'automne.)
Le vieillissement n'est pas a proprement parlé une maladie. D'ailleurs la plupart des cancers se déclarent lorsque certaines cellules perdent leur aptitude à l'apoptose. Lorsqu'elles ne savent plus mourir quand il le faut.
Maintenant, quitte à vivre longtemps, autant le faire dans de bonnes conditions. Il y a des chances pour que notre génome ne soit pas sélectionné pour nous garder longtemps en bonne santé. Car jusqu'à il y a peu, l'espérance de vie était bien plus courte. La pression de sélection s'exerçait pour maintenir les jeunes gens en bonne santé, pas les vieilles gens.
Par contre il serait important que ce traitement soit classé comme générique et accessible au plus grand nombre. En faire une nième source d'inégalité...
@ultra, @Réchèr,
La blockchain, c'est un historique décentralisé et infalsifiable de transactions. Ça permet de se passer d’institution à qui faire confiance. Institution qui généralement profite abusivement de sa position pour faire payer à prix d'or un service qui ne lui coute pas tant que ça. Sans compter la corruption.
Donc ouais, pour cramer les notaires, c'est exactement ce qu'il nous fallait. Et une part de l'activité des banques aussi. Pour l'édition d’œuvre de façon décentralisé et sécurisée, ça devrait aussi le faire : la plupart des exemples de @Réchèr, sauf l'ADN (j'y reviendrai plus tard).
J'ai trouvé ça sur les interwebz : http://radar.oreilly.com/2015/01/understanding-the-blockchain.html le mec va assez loin dans l'analyse.
Mais ces caractéristiques (historique décentralisé et infalsifiable) n'en font pas une db universelle. Bien au contraire. Lorsque tu t'en fous de l'historique ou de la décentralisation ou de la confiance, la blockchain, elle te sert à rien. Une bonne petite sqlite ou même un fichier csv s'il faut feront très bien l'affaire.
La blockchain n'est pas à mon sens la tueuse de SGBDR. Pas plus que les bases NoSQL. Chacun ses qualités, chacun ses usages.
PS : à propos de l'ADN.
Il n'est pas un historique : c'est juste un effet secondaire du processus héréditaire de l'évolution qui permet de retracer l'évolution du génome en traçant certains segments qui font office de signature. Mais c'est pas réellement fiable. D'ailleurs chez les bactéries c'est absolument pas fiable : elles passent leur temps à jouer avec des bouts d'ADN, à se les échanger, à les recopier. Et tout généticien vous le dira : les génomes, ce sont quand même d'immenses bordels avec des tas de bouts redondants qu'on sait pas vraiment s'ils servent à quelque chose, pas mal de vieux retrovirus qu'on sait pas s'ils sont complètement KO ou juste endormis, une logique de lecture à la mord-moi-le-noeud (et vas-y que je te parsème ton gène de portions inutiles qu'il faut dégager avant de pouvoir en faire quelque chose).
Il n'est pas infalsifiable : c'est même une feature. La mutation dosée est le second pilier de l'évolution par sélection naturelle(avec l'hérédité). Certaines bactéries font même volontairement muter leur génome lorsque ça sent le roussis.
Par contre on peut y voir une forme de décentralisation. Avec des checkouts à chaque division cellulaire, des forks à chaque mutation, des push lors de transgenèses (par exemple des échanges de plasmides bactériens) et des merge lors des reproductions sexuées.
Je ne sais pas si la société saura in fine s'adapter à ce nouveau paradigme qui me semble des ordre de magnitudes plus intense que des trucs comme l'invention de l'imprimerie ou les révolutions agricole et industrielle.
Tout ce que je sais c'est que ça va être de loin beaucoup trop brutal pour que le système s'adapte de façon fluide. La transition se fera dans la violence et la douleur. Un séisme de 9 sur l'échelle de Richter. Avec répliques, tsunami et tout le bazar. Pas l'onde calme d'un gravier à la surface d'une rivière.
Traiter les sujets dynamiques de façon dynamique... Les mecs ne réfléchissent qu'en statique... C'est d'un pauvre.
Les "français" sont fiers de ne pas comprendre l'intérêt des robots humanoïdes ??? Mais ces mecs sont complétement cons ou quoi ?
Dites moi plutôt qu'ils arrivent pas à s'organiser parce qu'aucune volonté politique n'émerge. Ça me rassurerait.
Parce que bon, l'intérêt des robots humanoïdes est d'une évidence à vous déchirer la pupille : ils peuvent accéder à tout ce à quoi nous accédons : emprunter nos véhicules, nos escaliers, nos portes, nos outils. Sans aucun travaux, sans aucune adaptation. Parlez-en à un handicapé rien que 2 minutes... Les robots monotâche ne survivront pas longtemps à l'avènement des humanoïdes hormis dans des niches très réduites. Le marché des humanoïdes sera des milliers de fois plus large que que celui des formes spécifiques.
Voila comment la France entérine aujourd'hui son échec dans la robotique dans 20 ans.
Lol. Leur réflexion est OK pour les 5 à 10 ans à venir. Mais les robots flexibles qui comprennent le tacite arriveront tôt ou tard. Et aucun job ne sera à l'abri.
Ces gens sont des gros cons à la vue courte.
C'est une bien jolie histoire.
Mais ce monsier ne comprend pas le monde dans lequel les trentenaires vivent aujourd'hui. Cette effroyable bureaucratie gérontique sur le déclin.
A son époque on ramenait des gens pour qu'ils travaillent dans nos usines. Aujourd'hui on envoie les dernières machines-outils à l'étranger où elles sont maniées pour bien moins cher, ce qui satisfait pleinement les actionnaires. Tout est finance. Tout est argent. Toute valeur, y compris morale est mesurée à cette aune, convertie en dollars.
Combien vaut un jour de plaisir ? Survivre combien de temps avec tel montant ? Tout plaquer pour se pointer tous les jours non pas dans une nouvelle boite, mais bel et bien à pole emploi ? Combien rapporte un green washing ? Quel marge sur une opération écologique ?
C'est nul. Horriblement nul. On se contente de survivre sous le rouleau-compresseur du système. Sans perspective. No future (mais revu sur le mode politico-économique). Pour relâcher la pression on ouvre la soupape et on lâche les plaintes.
C'est ça que ce monsieur échoue à comprendre. A son époque, en s'endettant pour 10 ans, on se payait une fort belle demeure à l'endroit de son choix. Aujourd'hui pour 30 ans, on espère juste un pavillon standardisé dans un lotissement à moins d'une heure de bagnole de son bouleau. Et ce qu'on paie, en vérité, ce n'est pas le matériau ou la construction. C'est ce foutu terrain. Qu'on leur achète à ces vieux. Ce sont bien eux qui nous rackettent. Eux qui ont fait 10x de plus-value en 30 ans.
Mais ce n'est nullement volontaire. Ces gens là ne veulent pas racketter leurs enfants. C'est juste le système. Ils ont pas le choix. On serait à leur place qu'on ne ferait pas différemment. On ne vendrait pas sous le prix du marché.
Tout ça c'est pas inéluctable. Après tout, le système c'est à la fois les autres et nous. Y'a des choses à faire. Des choix à prendre. Mais suis pas sur que ce soit aussi simple que "Tout foutre en l'air".
Le système il te protège de plus en plus... mais c'est pas gratos. Tu lui cèdes chaque année un peu plus de te marge de mouvement. Les murs s'épaississent en empiétant sur le passage. Le couloir rétrécit d'autant.
To this kid's parents: you are assholes!
Not only you threaten your son's health, but you threaten other people's health as well by letting your son be a relay for the bacteria.
People against common core vaccination program (I do not talk about new vaccines or vaccines for rare pathologies or vaccines with non-negigeable side effects) are criminals. And their primary victims are their own kids...
+1 Blueinkal, bien que pour le budget du Colorado, vu qu'ils sont un des seuls état à avoir légalisé, beaucoup des gens des états voisins viennent acheter là bas (sans parler de l'effet de nouveauté).
@Mindrunner, ce cher argument de la pente glissante... je pense pas que ce soit le cas. Autant s'ils légalisent en France, j'essaierai bien une fois pour voir ; autant, j'irai jamais tester des drogues dures comme la cocaïne ou l'héro... et je dois pas être le seul à penser comme ça. Surtout que bon, les fumeurs (de tabac) et les buveur (d'alcool), qui sont pour certains des drogués (que ce soit légal n'y change rien) ne recherchent en général pas les drogues dures. Pourquoi ce serait plus le cas avec le cannabis ?
Quand à votre fameux problème de santé publique, j'ai juste envie de dire : "desserrez vos paupière", les consommateurs sont déjà là... il y aura sans doute un infime augmentation de la consommation mais en aucun cas l'explosion que vous semblez sous-entendre.
Bref, arrêtez avec votre discours de la peur. Si le changement vous fait peur, gardez la pour vous !
Wow c'est assez dingue. Je ne savais pas qu'on avait identifié des effets relativiste à cette échelle...
Du coup j'ai tenté de rechercher pourquoi le mercure est liquide à température ambiante. J'ai trouvé des articles qui parlent d'effets relativistes mais sans entrer dans le détail.
Quelqu'un saurait l'expliquer clairement ?
C'est passionnant ! A quand la grande réunification entre théories quantique et relativiste ?
Je suis complètement d'accord avec Anoup. Sauf erreur de ma part, il n'y a aucun grand prédateur au monde qui arbore des couleurs vives. Canidés, félins, plantigrades, mammifères marins, requins, oiseaux de proie, crocodiles, etc.
En revanche, les couleurs vives se rencontrent très fréquemment chez les proies (rappel : un grand prédateur n'a pas lui-même de prédateur et ne joue donc jamais ou presque le rôle de proie). Que ce soit pour indiquer une toxicité ou la feindre. Le 3e cas, celui du paon, consiste à démontrer (aux potentiels partenaires sexuels) la vitalité du sujet en s'encombrant d'un handicap "volontairement" (la queue surdimensionnée du paon l'handicape pour le vol, nombre de parades nuptiales chez ces animaux servent en grande partie à exhiber ces handicaps). Ainsi, pour un animal qui subit la prédation, se parer de couleurs vives est un handicap, l'inverse du camouflage.
Je ne sais pas pourquoi ce n'est pas le cas chez les grands prédateurs (car on pourrait très bien imaginer que des couleurs vives représentent un handicap pour la chasse). Dans certaines de ces espèces, les mâles sont même plus petits que les femelles et toujours aussi ternes (assez fréquent chez les oiseaux de proie il me semble). Peut-être est-ce simplement que la moindre tâche colorée empêche purement et simplement celui qui s'en doterait de se nourrir en étant repéré à des km.
Je ne sais pas pourquoi les perroquets sont colorés (il ne semble pas s'agir de sélection sexuelle, mais après tout pourquoi pas ?) mais je pense qu'ils peuvent "se le permettre" car ils sont majoritairement frugivore/granivore. Ils n'ont pas à craindre que leur pitance ne fuie à leur approche ! Changeraient-ils de régime alimentaire pour de la bidoche, ils devraient délaisser leur livrées colorées.
Je ne sais pas si c'est le résultat de la sélection de 5 exemples dans tout un livre, mais se limiter à la macro-faune est hyper-restrictif. Et quid des végétaux, des invertébrés, des champignons (et de tout le reste) ? M'enfin, inutile de critiquer un ouvrage que je n'ai pas sous la main. Un tel exercice en dit long non pas sur le futur (rien ni personne ne peut prévoir ce genre de choses à 10Ma, c'est même un exercice futile du point de vue scientifique, mais très amusant pour le biologiste amateur !) mais en dit beaucoup sur le présent : l'état des connaissances du moment, les valeurs et représentations de la société et plus particulièrement de leurs auteurs. Cette chauve-souris solaire ne me semble ni plus ni moins qu'une version biologique de solar impulse, le planeur solaire. La baleine têtard ressemble furieusement à la mégafaune sous-marine de Naboo (Star wars épisode I). Les corbeaux terrestre semblent tout droit sortis de la mégafaune australienne du pléistocène. Les poissons lumineux des profondeurs... semblent être un mélange entre les poissons lumineux actuels avec des poissons osseux fossiles (je les trouve particulièrement ratés : bien qu'on ne puisse pas prédire quel chemin prendra l'évolution, tout le règne animal semble tendre à "spécialiser ses segments" (qui prennent chacun une fonction et donc une forme particulière, c'est très visible chez les invertébrés, qui ont le corps découpé en segment clairement définis), là on trouve des poissons "resegmentés" : leurs abdomens sont composés de segment de même forme qui se répètent ; une forme furieusement /ancestrale/, pour qui a l'œil d'un évolutionniste).
De la science fiction en fait. Sans doute à aborder comme tel. Et ce n'est pas un dénigrement, beaucoup d'auteurs SF font grands cas des sciences et se documentent abondamment pour imaginer de façon scientifiquement plausible, quand ils ne sont pas eux-même scientifiques de profession.
Le titre est un peu bancale et devrait être "Est-il encore nécessaire de manger de la bouffe traditionnelle". Beaucoup moins vendeur, certes, mais infiniment plus juste. Je suis même pas sur qu'on puisse vivre normalement en étant alimenté uniquement en intraveineuse lorsque l'on est pas soi-même un légume.
En tous cas, why not, dans certains cas : ça vaut sans doute mieux que des plats cuisinés chimiques ou même de la malbouffe classique. Mais j'en ferais pas mon alimentation de base. Pour moi la cuisine, les plats, les saveurs sont très importantes au delà des fonctions sociales et nutritives de nos repas.
Au sujet des embouteillages sur l'autoroute, il est vrai que dans certains types d'embouteillages, il est totalement contre productif de changer de file mais... ce n'est pas un cas général. Et j'aurai même tendance à dire qu'il s'agit d'un cas particulier.
Tout d'abord, les conditions pour obtenir un embouteillage où il ne sert à rien de changer de file :
Si ces 2 conditions ne sont pas remplies, le flux devient hétérogène, et certaines files avancent plus vite.
Je le vois chaque matin en particulier sur le périphérique de Paris.
Les obstacles sont les sorties et les entrées car les dans tous les cas, les usagers ralentissent et changent de file à leur approche (un genre de frottement) ; quand la sortie n'est pas complètement saturée. Les ralentissement sont alors systématiquement localisés au même endroits, sur les même files. Avec parfois des différences de plus de 50km/h entre des files adjacentes. Connaitre le trafic peut facilement faire "gagner" 3 à 5 sur une traversée de 10 à 15 minutes, ce qui n'est pas du tout anodin sur un trajet quotidien (genre 3min * 200 = 10h gagnées par an :).
Les entrées et les sorties sur le périph sont toutes situées à droite de la chaussée. D'où une asymétrie qui se répercute sur le flux des véhicules. De plus elle ne concerne que certains usagers : il y a ceux qui sortent et ce qui restent sur le périph ou encore ceux qui entrent et ceux qui y sont déjà. Cela ne fait que rajouter à la dissymétrie de la situation.
On observe généralement une zone ralentie immédiatement en amont de la sortie, sur les voies de droite. Cela provoque encore en amont des changements de file avec report du trafic sur les voies de gauche. Ce "frottement" provoque une "seconde" zone ralentie en amont de la première, sur les voies de gauches !
Le conducteur agile n'a plus qu'à entrer dans la zone perturbée par les voies de droite, traverser vers la gauche à quelques dizaines de mètres de la sortie bouchée pour éviter les 2 zones de ralentissement (ou du moins les traverser rapidement).
Les entrées sont encore plus dissymétriques car les véhicules entrants prennent de la place dans le flux (alors que dans la sortie, il s'agit seulement d'un ralentissement des usagers pour aborder la sortie). Ce qui fait que la file tout à droite est quasi stoppée net si le flux entrant est suffisamment dense. Les conducteurs le savent et se rabattent à gauche plusieurs centaines de mètres parfois avant l'entrée. La voie de droite est désertée et les petits malins y restent le plus longtemps possible avant de se rabattre à gauche, ce qui contribue encore à ralentir les voies de gauche.
Cependant toute cette belle mécanique ne fonctionne que lorsque le débit d'alimentation n'est pas trop important par rapport aux débits de passage des obstacles : le même tronçon de périph, lors de la pointe de fréquentation du matin, est fréquemment complètement saturé. Les files se compressent, rester sur sa file reste le mieux pour soi et pour les autres.
Mais même dans un embouteillage "compressé" où le flux est "laminaire" (toutes les files avancent globalement au même rythme), le flux n'est pas totalement homogène. A quelques dizaines/centaines de mètres de l'obstacle (dépend du débit de passage et du nombre de voies), des perturbation apparaissent.
Exemple sur une 4 voies avec un obstacle qui barre les 2 voies de droite : La voie tout à droite va accélérer à l'approche de l'obstacle alors que les 3 voies de gauche restent globalement homogènes et ralenties.
Pourquoi ?
Si les véhicules respectaient scrupuleusement leur ordre d'arrivée au niveau de l'obstacle pour passer, le flux resterait homogène. Mais ce n'est pas le cas : les reports sur les voies de gauche s'étalent sur plusieurs dizaines voire centaines de mètres (certains usagers anticipent à mort tandis que d'autre attendent le tout dernier moment). Ce comportement est à la base de la dissymétrie dans le flux qui accélère la voie de droite.
Et ce qui est magique c'est que cela fonctionne parfaitement à très faible vitesse alors même que localement les usagers se comportent de façon équitable (par exemple en laissant passer une voiture de l'autre voie avant soi (la loi du "un sur deux")). Car même si localement l’équité (et donc la symétrie) est respectée (ce qui devrait induire de l'homogénéité), le fait que les usagers l'appliquent à plus ou moins grande distance de l'obstacle fait que la voie qui "donne" accélère (elle se vide de façon anticipée) alors que la voie qui "reçoit" ralentit (elle se remplie de façon anticipée). Ce phénomène est particulièrement visible sur les rétrécissement de voie qui passent de 2 à 1 voie. Il vaut toujours mieux aborder un tel rétrécissement sur la voie qui rejoint l'autre plutôt que l'inverse. Tout ça à cause des gens qui se rabattent trop tôt... ah ah, ils l'ont bien cherché.
Où l'on prend une claque lorsque l'on réalise les bouleversements que les robots et les IA sont sur le point de provoquer dans la société humaine. Un véritable vertige. Potentiellement 10M emplois. Rien que pour le fret routier. Sur quoi, 300M actifs aux USA ? Avec quoi une perspective de nouveaux emplois qualifiés pour... 500K personne... et encore.
OMG WTF ce que tu leur a foutu dans la tronche ! Ahah j'aimerais pas être à leur place.
Merci pour cette bonne marade. Et pour cette sublime image de la porcelaine pourrie. Tout y est.
D'ailleurs il est notable que le seul commentateur qui ait (jusqu'à maintenant) tenté de "se défendre" (si maladroitement que je suis - presque - triste pour lui) n'ait pas attaqué la première partie du texte, mais la seconde.
La seule excuse que j'arrive à leur trouver c'est l'individualisme forcené et terrible dans lequel nous plonge la société actuelle. Alors certes la famille peut être une réponse. En tant que forme de collectivité. Mais faut être sacrément dérangé et hypocrite pour croire que c'est le fait d'avoir obligatoirement un papa et une maman qui soit garant de la solidarité dans le groupe. Rien à voir. Que dalle. Nada.
Il y a tellement de foyers qui ne tiennent "debout" que parce que chacun tente désespérément de retenir les morceaux de la poterie ensemble, tout en déchainant des tempêtes de rage et de haine en dedans qui broient corps et esprits.
Je sais même pas pourquoi j'essaie de leur trouver des excuses, moi, d'ailleurs.
J'espère qu'il est pas trop tard pour répondre ! (Je viens seulement de regarder la LPS #2)
Disclaimer : j'ai répondu en prenant comme base les connaissances actuelles et en dérivant des théories plausibles, inutile de s'attarder sur des spéculations comme les manipulations de l'espace-temps autre que les trous de vers (et encore !) ou encore d'imaginer pouvoir traverser un trou noir, tout est écrabouillé à des km de l'horizon, faut pas pousser mémé, hein ! Sans parler d'anti-gravité, de voyages dans le temps (paradoxe de paradoxe), etc.
Disclaimer 2 : J'ai fini par survoler les commentaires et je crois que je n'apporte rien de vraiment original (hormis peut-être mon tout dernier PS) mais c'est déjà écrit alors autant le poster, merci en tous cas pour cette stimulation intellectuelle, ça fait du bien de se creuser un peu les méninges entre 2 vidéos de chats.
Comment pourrait-on déplacer l'humanité dans l'espace ?
1e réponse : celle de Captain Obvious : On se déplace déjà dans l'espace mwahahah. Le déplacement ça dépend seulement du référentiel. Du coup, rien qu'en prenant le centre de la voie lactée comme origine, on se déplace à quelque milliers de km/s il me semble.
=> Je reformule donc la question : Comment faire sortir l'humanité du système solaire ?
Et comme l'humanité c'est encore assez flou, je reformule encore la question : Comment faire sortir d'un seul coup toute l'humanité du système solaire ? (l'alternative, à savoir faire sortir un petit bout d'humanité du système solaire étant carrément plus simple !).
==> Comment faire sortir d'un seul coup toute l'humanité du système solaire ?
(Je ne m'intéresse pas à l'issue de ce voyage, c'est encore une autre question !)
Je vois 4 méthodes (de la moins sensée à la plus badass) :
1) Le putain d'énormissime vaissal spéciaux (ou vaisseau spatial, je sais plus)
Il faudrait un vaisseau énormissime (construit en orbite, ça économise l'arrachage gravitationnel de la Terre) avec un ascenceur spatial (pour la construction et l'embarquement) et le carburant nécessaire pour l'arrachage gravitationnel (du Soleil) puis pour la vie dans l'espace intersidéral (a pu de Soleil, donc il nous faudra une autre reserve !). Il faudrait une volonté collective d'acier tissé et une discipline de moine chaolin en tungstène. Tout le monde. C'est donc totalement fichtrement improbable. L'alternative, c'est la cryogénisation pour tous. Moins d'énergie dépensée, moins de crise de nerf, c'est mieux pour tout le monde. M'enfin, on a tous vu ces films où y'a un psychopathe ou un abruti qui se réveille et qui fait tout capoter, quand c'est pas les gardiens (humain ou IA) qui pètent les plombs.
D'autant plus que dans ce cas les probas d'accident font que ce serait un véritable suicide spécifique (adjectif pour espèce, non ?).
Du coup, le mieux, ce serait encore une flotille de pleins de vaisseaux spatiaux (y'en a plein qui pètent, quelque uns qui s'en sortent). Mais c'est moins économique... alors déjà que 1 vaisseau, c'est hors de prix...
2) On arrive à faire des trous de vers
Des trous de vers oui, mais en plus il faut :
3) La Stargate
C'est le principe du portail de dématérialisation : une machine capable de scanner le mec à l'entrée, d'envoyer le fichier à la porte de destination qui rematérialise le mec (une bonne imprimante 3D moléculaire quoi).
Pour ça, il faudrait :
4) La version Badass : emmener la Terre avec nous
Pour ça 3 méthodes
a) Gros bourrin : on construit un énorme réacteur et on décolle de l'orbite solaire comme une fusée décolle de la Terre. C'est très frustre et ça demanderait une énergie colossale (et si on fait fusionner tout l'hydrogène terrestre pour ça, ben on aura plus d'eau à boire !, et même pas sur que ça suffise, et bonjour les risques d'explosion globale)
b) La méthode "mécanicien celeste". Pour ça il faudrait un putain de badass de supercalculateur muni d'un putain de badass de modèle physique du système solaire. Le but ce serait de faire travailler les autres planètes pour nous : on pense aujourd'hui que le vide interstellaire pullule de planètes vagabondes qui se sont faites jartées de leur systèmes stellaire car lors de l'accrétion des planètes quand l'étoile est toute bébé, les planètes jouent à la chaise musicale et y'en a un paquet qui perdent et qui se font éjecter de leurs systèmes.
Le but de la manoeuvre pour nous est donc de destabiliser le système solaire pour que les planètes rejouent aux chaises musicales et qu'on perde en se faisant éjecter. Pour cela il faudrait un truc bien énérgétique (une méga bombe A, une énergie colossale, qu'il faudrait canaliser dans une direction, sinon ce serait du gâchis) qu'on ferait exploser sur une autre planète (Mercure ?) de façon très précise pour qu'elle perturbe à son tour les autres planètes de proche en proche, jusqu'à énerver Jupiter qui aurait sans doute l'énergie qu'il faut pour nous faire gicler du système solaire. Mais ça requièrerait des calculs infiniment précis, d'où le besoin d'un super calculateur méga badass. Parce que bon, si on se rate, on a toute les chances de terminer dans la direction opposée : droit dans le Soleil, Game Over.
c) La méthode "mécanicien celeste suicidaire" : la même que la précédente, mais avec formation d'un trou noir, parce que c'est carrément plus fun. Au lieu de seulement dévier une planète par explosion, on s'arrange pour la transformer en trou noir. Comme on initie la "trounoirisation" non pas depuis le centre de la planète, mais depuis un point de la surface, son orbite s'en trouve changée et initie le jeu de chaise musicale planétaire. (Oui, parce que si on fait démarrer ça depuis le centre, la masse du point de vue "système solaire" reste sensiblement la même : hormis une "étoile" en moins dans le ciel terrestre, il se passera que dalle. Evidemment la formation d'un trou noir (fut-il de la masse de Mercure) ne se ferait pas sans une jolie explosion avec éjection de matière ou au moins d'energie qui pourrait irradier la Terre et tous nous tuer (ou au moins provoquer un EMP gigantesque qui ferait griller Internet. Nous mourrions de dépression tous en 2 semaines, privés de chatons et de pr0n, aha). Et si on passe trop près du trou noir, nous pourrions nous faire trounoiriser à notre tour... (J'ai pas imaginé trounoiriser directement le Soleil parce que j'ai presque aucun doute sur le fait que l'explosion pulvériserait tout le système solaire d'un coup vu les énergies en jeu. Bon, évidemment je ne suis pas expert en trounoirisation LOL.)
PS : pour la plausabilité de la méthode de la trounoirisation : il me semble qu'on est capable d'en faire des mini dans le LHC, faut juste trouver comment en faire des plus gros !
5) Le trick
Jusqu'à maintenant j'ai choisi de comprendre l'humanité comme l'ensemble des hommes avec leurs corps et tout le tintouin. Mais au fond, qui a vraiment besoin de cet assemblage grossier d'os et de viande ? Si on entend humanité au sens de l'ensemble des esprits humains, alors ça requière bien moins d'énergie que toutes les solutions précédentes. Pour se casser du système solaire, il faudrait donc :
PS : écrire tout ce pavé m'a finalement fait penser à un trick #2 : personne n'a dit quand déplacer l'humanité.
=> 6) La (trick) philosophique
Est-ce que l'humanité se limite à l'ensemble des humains ? Ou est-ce qu'il faut également prendre en compte la culture humaine et les futures enfants et créations humaines ? Si on regarde la Terre dans 1Ma, je doute fort qu'on y trouve des humanoïdes biologiques coureurs vivant dans des villes où ils conduisent des voitures, le smartphone dans une main, une canette de coca dans l'autre. On aura évolué, (avec l'ensemble de la biosphère et de la géosphère terrestre, du reste). Peut-être qu'on ne sera plus biologique. Peut-être qu'on ne sera plus physique (aux environs de 3250 ap. JC, un 29 février, selon la majorité des sources, le dernier humain biologique (Juan-Michelle Chan, un(e) réparateur(rice) de ventillateur), meurt sans descendance à 127 ans après une longue et heureuse vie pleine de doigts pincés par les pales de ventillos, seuls subsistent la multitudes d'IA conscientes robotisés humanoïdes vivant partout sur Terre et les colonies virtuelles en orbite terrestre et solaire). Dans ce cas, il n'y a plus qu'à adapter les corps robotisés aux conditions intersidérales (embarquer une bonne grosse batterie et mettre la combi de ski) et roule ma poule, à la conquête de la galaxie ! Et puis si on est encore biologique, il y a fort à parier que nous maitriserons la manipulation génétique comme des boss. Plus qu'à se faire des corps spatiaux genre tardigrade géants et à être catapultés vers l'infini et au-delà !
Bref, c'est pas gagné alors comme on dit : on a une seule Terre, un seul radeau dans le vaste et froid univers, prenons-en soin !
PS (final !) : 10Ka plus tard, dans le 2e bras de la Voie lactée, des Zergs attaquent une planète habitée par les Protoss. Les analyses génétiques associent cette population à une certaine planète tellurique orbitant autour d'une étoile de type solaire à l'autre bout de la galaxie. Ils auraient initialement quitté leur planète sous la forme d'ours invertébrés géants tous moches (ressemblant fortement à des invertébrés microscopiques tout moches de ladite planète) emportant avec eux de vastes savoirs en ingénierie génétique... (il est temps que je ferme Internet, je commence à divaguer - vaguer.)
En tous cas, je suis sur que tu vas envoyer du pâté en croûte tectonique pour mettre tout ça en musique !
PS (après la bataille, l'esprit décompresse en partant en vrille) : Sinon on fait des rênes gigantesques pour mettre en attelage un troupeau de chat-toasts cosmiques (tu sais, ceux qui traversent les cieux par propulsion arc-en-ciel anale). Bon, évidemment il faudrait mettre au point une méthode pour les capturer puis pour les élever et les dresser, ce qui doit être assez difficile -_-
Y'a sans doute un gros biais de confirmation sur la notion d'obsolescence programmée. Par contre personne ne peut nier que 99,9% des machins qui nous sont vendus ne sont pas pensés pour être réparés par le particulier et parfois, ils ne sont même pas réparables (sans casser 2 ou 3 autres trucs au passage). Et lorsque c'est réparable, il faut encore se procurer les pièces de rechange qui sont difficiles à trouver et dont la production s'arrête très vite (reste à attendre que le marché de l'occasion se remplisse et à bien tendre l'oreille...).
Tout ça simplement car ce n'est pas dans le cahier des charges. Car ça coute plus cher de prévoir la réparation et encore plus cher de faciliter la réparation. Alors que tout le monde fait la course au prix le plus bas.
Mon avis c'est que l'obsolescence programmée, ça existe bien, mais pas avec l'image démoniaque du designer machiavélique qui fait exprès de foutre une pièce inéchangeable qui claquera pile 1 mois après la fin de la garantie. Pas besoin de théorie du complot. Juste un manager qui veille au grain pour que son équipe de designer ne dépasse pas d'1 centime le coût de fabrication prévu par l'équipe marketing...
@Baldarhion,
Sacré gâchis en effet que ce plan IPT ahah. Mais c'était peut-être mieux, quoi qu'en pensent certains, que ce qui a suivi.
Passé au collège à la fin des années 90, on nous apprenait à utiliser Word, Paint et Excel. Pendant des heures. Que l'on passait majoritairement sur le démineur dès que le prof avait le dos tourné (voire sur Paint à dessiner tout autre chose que des plans de coupe ou des perspectives ou encore sur Word à explorer la bibliothèque d'images ou les fameux WordArt).
Rien sur le DOS, rien sur LOGO, rien sur BASIC ou même la tortue.
Alors que j'avais sous la main une machine tout à fait programmable, il aura fallu attendre le lycée et la TI 82 pour que j'écrive mes premières lignes de code...
Je comprends tout ces gens qui disent que ça ne servira qu'à une minorité d'élèves. Mais je vois pas en quoi les cours de LV2 sont plus utiles à moi et à mes anciens camarades (d'autant plus qu'ils sont un paquet à ne pas maitriser leur LV1...). Pareil pour la géométrie en 3e et plein d'autres choses (les cours de musique, d'art plastique...).
Je dis pas qu'il faille les supprimer, bien au contraire. Mais sérieusement, glisser quelques heures de programmation ne serait pas bien difficile et profiterait énormément à beaucoup de gens. (Rien qu'avoir un aperçu de la chose la démystifie et évite de tomber dans les pièges les plus grossiers !).
Les époux Curie n'auraient-ils pas du arrêter leurs recherches lors qu'ils ont pris conscience du potentiel de la radioactivité ? Ou bien Lord Rutherford ou Henri Becquerel ?
Et que dire des chercheurs et des ingénieurs du Projet Manhattan ?
Certains (dont ce cher Einstein me semble-t-il) ont regretté leurs découvertes/inventions. Mais ils n'étaient pas seuls. Ils n'étaient pas dans un contexte simple. Sur le moment, ça a dû leur sembler la meilleure chose à faire (ou du moins la moins pire).
Il faut être un inspecteur des travaux finis pour penser qu'il est aisé
1) d'avoir conscience de toutes potentialités (positives comme négatives) d'une technologie alors même qu'elle n'existe pas
2) de garder le contrôle sur elle une fois constituée (ou même lors de la phase de recherche)
Les choses sont complexes. Les choix sont difficiles. De tout temps certains l'ont su (qu'est donc la tragédie grecque sinon l'illustration de cet état de fait ?) et d'autres l'ont ignoré.
Cet appel prouve bien que la science n'est pas sans cœur ni sans éthique (contrairement à ce que certains voudraient croire).
La seule chose à faire est de discuter pour trouver des solutions, ensemble, autant que faire se peut.
PS : j'ai 2 ou 3 exemples en tête de sociétés qui placent la "morale" (terme discutable, évidemment) avant tout et c'est pas très beau à voir...