Je comprends cette nostalgie de l’avant-garde. Cet élan qui semble perverti par l’entrée dans le mainstream. Peut-être que la blogosphère est sur le déclin ou même à l’agonie.
Il reste néanmoins des îlots résurgents. Je pense à la petite communauté qui est née autour de shaarli. Ce logiciel est à mon sens une sorte de reddit décentralisé. Dans son sillage il y a des choses comme shaarlo.fr.
En revanche, nier la porté révolutionnaire du web en s’appuyant sur le déclin de l’une de ses branches… La révolution par la toile est un mécanisme profond et global. Un raz-de-marée qui ne fait de vagues que sur les hauts-fonds mais qui continuera de progresser dans les profondeurs océaniques de la société humaine pendant encore des dizaines d’années. Les vagues on peut les voir sur les hauts-fonds des mouvements de contestation, sur le bouleversement de l’accès à l’information et de l’édification de l’opinion.
Il était sans doute naïf de compter sur le web pour réaliser tous ses fantasmes.
Hum, pardonnez-moi si je donne l'impression de m'accrocher à un bout presque insignifiant comme si c'était l'une des 7 merveilles du monde, mais cette phrase me "démange" comme disent les anglo-saxons. Je ne cherche pas de poux. C'est seulement que cette phrase me fait réfléchir.
Pour l'anecdote je fais partie desdits matérialistes et du coup la vie n'en porte qu'un sens intensément plus sacré : plus qu'un simple don ou une simple malédiction tombée des mains d'un démiurge, elle est ce hasard improbable et fragile dont le seul sens est suspendu à notre bon vouloir. Si nous ne lui donnons pas de sens, personne ne lui en donnera. Cela lui confère à mes yeux plus de sens qu'aucune religion déiste ne pourrait lui donner. Mais passons, assez de narcissisme.
Il me semble justement que l'absence de sens est ce qui caractérise la folie. Se livrer à un jeu privé de sens confinerait à la folie.
Ces hommes tristes et fanatisés ont donc oublié que la vie est un jeu de fou ?
Les règles d'un jeu sont il me semble au contraire un ensemble cohérent de contraintes qui porte un sens. Il y a souvent (toujours ?) une raison de jouer. Explicite ou implicite. Gagner des biens, gagner la gloire, s'amuser, stimuler l'émulation ou la cohésion, flirter, s'entrainer, se connaitre.
Parfois les règles laissent le joueur ou les joueurs décider du sens (par exemple Minecraft). Souvent il existe des variante des règles. Et chaque groupe de joueurs est évidemment libre de décider de règles alternatives. De donner un nouveau sens. Et pour un même règlement, chaque joueur conserve une certaine latitude pour décider du sens qu'il donne réellement au jeu.
Est-ce qu'un jeu sans règle est possible ? Est-ce qu'une règle ne contraint pas à donner du sens ? Ou au minimum pousse à donner du sens via l'interrogation ? Est-ce que des joueurs peuvent jouer durablement sans donner de sens (même inconscient) ? Si le jeu n'a pas de sens, pourquoi rester dans la partie ?
Si les fanatisés ne comprennent pas forcément bien les règles du jeu ou bien jouent avec des règles biaisées (on peut gagner la prochaine partie en se sacrifiant immédiatement dans celle-ci !), ceux qui sont aux commandes sont de grands joueurs : ils ont bien étudié les règles du jeu et entendent utiliser leurs pions au mieux ! Pour eux tout cela porte sans doute énormément de sens. Et si l'on s'attarde sur les moyens du fanatisme, j'ai l'impression qu'un des leviers centraux est l'apport d'un sens présenté comme monolithique, solide et inébranlable (nécessaire pour pousser le fanatique dans ses derniers retranchements mentaux).
Quelle tristesse de jouer à un jeu privé de sens !
J'ai bien aimé ce billet.
Y'a juste une phrase que je ne comprends pas : "parce que des hommes trop tristes et fanatisés jusqu’à la folie ont eux-même oublié que la vie était un jeu privé de sens".
"Un jeu //privé de sens//" ?
Que la vie puisse être vue à travers le prisme du jeu, je vois bien, (et effectivement, on ne la voit pas suffisamment ainsi), mais en quoi est-il "privé de sens" ?
Merci d'éclairer ma lanterne :)
Ce titre est scandaleux !
Résumons cet épisode :
Il critique :
Le seul lien avec la nocivité des OGM, c'est que l'exemple pris porte sur les OGM.
Pour traiter un sujet sur la nocivité des OGM, il aurait fallut (amha) :
Je sais que les manques que je viens de citer proviennent du fait que Léo souhaitait à la base faire un billet d'humeur. Par construction un billet d'humeur cherche à convaincre rapidement et ne peut pas se permettre de tout réexpliquer du big bang jusqu'à la finale de l'euro 2016.
En somme, là où je tique c'est que ce billet de vlog est un excellent sujet sur le traitement des actualités scientifiques par les média. Alors qu'il ne nous dit quasiment rien sur les OGM. Le même plan et les mêmes arguments pourraient être repris tel quel sur n'importe quel autre sujet scientifique (et Léo le dit lui-même lorsqu'il cite des exemples débiles de sensationnalisme dans les média : les exemples sont partout). Et en l'adaptant légèrement, ce plan convient même à n'importe quelle critique sur les média.
En bref, un titre plus adapté aurait pu être : "Les défaillances du traitement des actualités scientifiques par les média : l'exemple des OGM". Mais je vous l'accorde, c'est beaucoup moins sexy (putaclic ?).
+1 Marjolie... bon à noter que si l'esprit perspicace y pense, le consommateur lambda, lui, n'y pensera jamais... et j'ai quand même du mal à le blâmer pour cela.
Pour rebondir sur l'article : ça me fait furieusement penser à Ubik de Philip K. Dick
--- ATTENTION SPOILER ! ---
avec tout ce mobilier qui refuse de fonctionner si on les paie pas. Évidemment ce ne sera jamais aussi absurde que dans Ubik : payer chez soi chaque appareil avec de la monnaie. Mais une vision d'un monde où l'on n'est plus propriétaire de l'ensemble des biens mais seulement locataire.
Cette nouvelle équation fait deux choses par rapport à l'équation de Drake : renverser le problème et retirer une contrainte. Ces deux choses pour quoi faire ?
Alors que l'équation de Drake nous renseigne plus ou moins sur la probabilité d'entrer en contact avec une civilisation extra-terrestre, cette nouvelle équation, elle ne raconte presque rien. Elle ne nous renseigne même pas sur la probabilité de rencontrer ne serait-ce qu'une trace de civilisation car on ne sait rien de où ni de quand elle aurait existé. Son étoile pourrait tout à fait avoir explosé il y a bien longtemps. C'est seulement un artifice, manipuler l'équation pour lui donner un air positif.
Dire que les chances que jamais une autre personne n'ait gagné au loto depuis le début du jeu sont extrêmement faibles (et que donc il doit bien y avoir eu d'autres vainqueurs) n'avance quasiment à rien, surtout du point de vue d'un vainqueur. Sinon d'inciter la recherche de ces autres vainqueurs. Peut-être est-ce là le seul et unique but de cette "nouvelle" équation : "si on part du postulat qu'il est quasiment certain que d'autres civilisations technologiques ont bien existé, alors en rechercher les traces n'est pas stupide"...
Reste que faire fi des conditions d'existence de ces traces me semble malhonnête : ce serait comme se dire : la probabilité que l'encens ne soit pas produite sur Terre est extrêmement faible et en tirer comme conclusion que continuer de rechercher des Boswellia (arbres à encens) en Bretagne reste censé.
+Nota Bene Ouai effectivement, c'est une énorme généralité. Parce que tous les progrès que tu cites se produisent à partir du VIIIe siècle (et surtout à partir du XI, qui est le début de la fin du moyen-âge). En Europe occidentale du Ve au VIIe, il s'est vraiment rien passé à part une énorme régression.
C'est vraiment gros de dire que l'hygiène s'est améliorée durant cette période. Dans les villes d'origine romaine la régression a été violente dans les siècles qui ont suivi la chute de l'empire. Dans les campagnes, forcément beaucoup moins, vu que l'hygiène romaine était surtout basée sur les fontaines, les latrines et les bains : des installations urbaines.
Maintenant c'est sur que le schéma basique qu'on t'enfourne dans la tronche à l'école (Moyen-âge = âge sombre / renaissance italienne = lumières) est complètement faux. Les contre-exemples sont effectivement partout, à commencer par le fait que la renaissance italienne est loin d'être la première, que la renaissance du XIIe avait déjà récupéré plein de savoirs gréco-romains. C'est juste que forcément, avec l'imprimerie, ça a fait plus de bruit !
Again again and again. Toujours ce même marronnier.
Sérieux, lisez pas tout le blabla de cet article. Juste le début et la fin, ça suffit. Le reste c'est juste un mec qui raconte sa life. Pas intéressante en plus. Le mec veut se justifier. "Pécresse n'a pas totalement tord, bla bla". Mon cul. On s'en cogne des boucs-émissaires que les politiques exhibent.
Les addictions, lorsqu'elles deviennent pathologiques, ne sont que des symptômes. Des indices que quelque chose tourne pas rond chez le mec. Et ce quelque chose, c'est à 70% son environnement. La société. Qui ne propose rien à ce mec là. Aucun rêve enivrant. Aucun avenir intéressant. Pas de devenir, pas d'identité, pas de présent, pas de futur. Hormis celui de galérer comme un abruti pour qu'une prétendue élite invisible puissent jeter des thunes par la fenêtre comme on jette des grains de riz sur les mariés : avec légèreté et allégresse.
Alors ouai, ce mec là va chercher tout ça autre part. Toute l'excitation, l'envie, la vie.
L'échec scolaire c'est la stigmatisation de ceux qui ne rentrent pas dans le moule étroit du bon petit citoyen intoxiqué à la propagande d'état et au politiquement correct. Travail famille patrie... En France on aime pas trop le dernier mot : "Patrie", ça fait pas propre, trop contre la sacro-sainte Liberté à la française, mais ne nous y trompons pas : les valeurs travail et famille, elle sont bien là en embuscade à chaque recoin des discours politiques.
L'important pour Pécresse & co, c'est que l'école forme des gens à la fois obéissants (car on leur fait croire qu'ils sont libres, éduqués et qu'ils ont donc le devoir de réussir... car ils ont toutes les cartes en main, pas vrai ? s'ils échouent c'est qu'ils sont trop faibles, non ? de leur faute tout ça) et compétents (pour être utile et efficaces dans leur travail). Des gens qui gagent leur vie. Qui consomment. Mais que ce qui est taxé par l'état. Produit par le CAQ40. Une masse stable et calme de gens travailleurs sur les épaules desquels faire reposer le système : la pyramide de pouvoir sur laquelle l'élite est assise.
TL;DR je me mets à voir la lutte des classes dans la moindre déclaration banale d'une politicarde.
Ploum exprime à peu près ma position sur le sujet.
La seule différence, c'est que je ne ressens pas cette honte qu'il évoque dans la conclusion.
Pourquoi ?
Parce que j'ai renoncé à prendre la responsabilité des actes des autres. Je ne suis pour rien dans le comportement des 3,5 milliards de mâles qui peuplent cette Terre. Tout au plus en ai-je rencontré un millionième. Tout au plus ai-je de l'influence sur quelques dizaines d'entre eux. Et quelle influence ? Quasi nulle pour la plupart. Tout au plus puis-je réellement convaincre une petite dizaine.
Si dans cette petite dizaine, quelqu'un adoptait un comportement sexiste, alors là j'aurais effectivement honte. Je lui en parlerais.
Mais le comportement de 3,5 milliards d'inconnus ??? Ce moulin à vent est bien trop grand. Je ne m'appelle pas Don Quichotte.
Et si vous voulez, j'ai même des "excuses" pour tous ces gens. Des excuses physiologiques. Hormonales. Qui sont inscrites dans le génome humain. Notre génome. Il y a plusieurs stratégie reproductives et donc sexuelles pour les mâles de toutes les espèces de la Terre. Chez beaucoup d'espèces, différents individus peuvent utiliser différentes stratégies. Il n'est même pas rare pour un seul et même individu d'utiliser plusieurs stratégies selon le contexte.
Parmi ces stratégies, il y a le viol. Il existe bien des espèces chez qui le viol est absent ou seulement très très rare. Nous ne faisons pas partie de ces espèces.
La violence sexuelle. La domination sexuelle. La domination de genre. La domination physique. La simple et pure domination.
Tous ces comportements sont inscrits dans nos gènes.
Mais si des biologistes me lisent, ils doivent déjà m'avoir répondu dans leur tête : "oui, mais le génotype n'est responsable qu'en partie du phénotype". En "français", ça donne : "oui, mais les gènes ne sont responsables qu'en partie de notre apparence physique et de notre comportement". Le reste est déterminé par l'environnement. Au sens de tout ce qui est extérieur à notre propre corps.
Il nous appartient de nous changer. De juguler nos pulsions. De respecter et d'aimer les gens qui nous entourent. De construire un monde où chacun n'a plus besoin de recourir à la violence pour compenser son mal-être interne. Pour cacher ses souffrances. Où la peur est absente.
Ah ah ah, quelle idée stupide ! Supprimer la domination, les rapports de force, la violence ? Il me semble que ces concepts sont inscrits ontologiquement dans notre univers. Tant qu'il y aura 2 entités distinctes aux intérêts divergents, l'affrontement sera nécessaire. Car notre univers est limité.
Même dans les philosophies orientales pacifiques, l'essence du monde réside dans et provient du combat éternel des deux entités primordiales (le yin et le yang).
La lutte est naturelle, inéluctable et nécessaire.
L'important pour moi est que la lutte prenne place de façon saine. Qu'elle soit relativement équitable. Que l'un n'écrase pas simplement l'autre. Que les douleurs ne soient pas enterrées dans les profondeurs de l'âme. Qu'elles ne minent pas les individus de l'intérieur. Qu'elles puissent être répondues. Qu'elles soient un moteur pour l'amélioration.
La surface et donc la force du yin et du yang sont égales, la lutte est équitable.
C'est l'équilibre dynamique. La théorie de la reine rouge où les espèces progressent mutuellement en courant la même course. La compétition saine où les adversaires se stimulent mutuellement.
Mais je m'emballe... tout ça n'a rien à voir avec le sexisme. Beaucoup de femmes vivent mal le machisme. Sont écrasées par lui. Sont battues parfois jusqu'à la mort par lui. Sous les regards pudiques et détournés de l'indifférence. Ceux qui pensent que la fin du machisme rimerait avec la fin de la lutte, l'égalité parfaite, l'harmonie ne font que s'enfoncer des paillettes dans les yeux à coup de doigt. Il n'y a pas de fin de la lutte. Pas d'équilibre définitif. Le funambule ne s'arrête pas. Il ambule. Le respect est un effort renouvelé.
Ceux qui cèdent à la facilité ne sont que des couards et des connards. C'est bien plus simple de frapper sa femme que de discuter avec elle. De tenter de la comprendre. De parfois reconnaitre qu'elle a raison. Couard. Aidez-les (je parle aussi des couards) si vous en avez le savoir et la force.
TL;DR prenez soin des femmes de votre entourage. Comprenez-les. Respectez-les.
+Maxime Bajeux
"Être entre la vie et la mort", c'est pas juste une expression... Un mec dans le coma depuis 4 ans, c'est réellement un mort-vivant.
L'idéologie, les religions, la politique, l'économie et tout le reste, c'est un peu plus que de la merde sous la chaussure de l'homme qui tente d'avancer.
Un problème, des solutions. Une solution, des problèmes.
"Et si ça crée un autre problème, on le règle derrière." Et si chaque solution s'avère plus problématique que le problème qu'elle est censée résoudre ? (On m'a raconté l'histoire d'un mec qui avait une solution... "finale". Je sais, point Godwin, toussa)
Tu te trompes, lorsque je questionne ta définition de la vie, je ne juge pas la forme de ton message.
On général on simplifie les choses soit pour expliquer, soit pour manipuler. Dans tous les cas, on trompe son interlocuteur.
+Maxime Bajeux
"Pourtant la vie a tout de binaire, 1 on vit, 0 on crève."
Un virus est-il vivant ?
Une pomme de terre est-elle vivante ?
Un grain de riz enterré il y a 700 ans ?
Un tardigrade gelé ?
Un rétrovirus endormi ?
Une grenouille gelée ?
Un homme en arrêt cardiaque ?
Un homme dans le coma depuis 4 ans ?
Un prion ? Un transposon ?
Une IA ?
Les concepts et les mots ne sont que des petites boites dans lesquelles les humains tentent de faire rentrer les idées par la force.
+Shamanniac, Grand Sage des Internets +Maxime Bajeux
La surpopulation et plus encore le contrôle des naissances sont des enjeux non seulement politiques mais surtout idéologiques extrêmement tendus et profonds. Y'a tout un tas de choses derrière et en général les arguments invoqués ne reflètent pas les idéologies qui les supportent.
Quelques exemples me viennent en tête :
C'est d'ailleurs amusant de remarquer qu'une seule idéologie d'origine, "mère" (qu'on va appeler dogme chrétien) engendre deux politiques natalistes opposées via deux idéologies "filles" : le dogme catholique pro-nataliste et une autre idéologie aux contours bien plus flous qu'on pourrait essayer de qualifier de simplisme écolo-cynique occidental, anti-nataliste.
Bref, ce sujet est un énorme appeau à trolls. Des débats sans fin avec des gens inconscients de leurs idéologies qui reprennent à leur compte des arguments politiques qui eux peuvent être éminemment idéologiques. Dans les "hautes sphères" de la politique, ce sont des idéologies antagonistes qui s'affrontent et ce n'est pas près de s'arrêter. Il n'y a pas une seule "bonne réponse" à un problème aussi large et complexe. Autant de vérités que de points de vue.
Ce principe d'amnésie écologique me fait penser à un truc que j'ai "conceptualisé" (c'est un grand mot, faut pas vous attendre à un truc de ouf, hein) par ailleurs ; j'ai appelé ça le principe de la "tradition éternelle".
Je développe : la "tradition éternelle", c'est ce qui fait dire aux gens "on a toujours fait comme ça" (sous entendu : "depuis le début de l'humanité"). Parce qu'il ou elle a vu ses parents/grands parents/arrière grands parents faire comme ça. Et du coup, on (tout le monde le fait) considère que la tradition en question remonte à des temps immémoriaux alors que bon, ça se trouve, c'est bien pépé qu'a inventé cette manière spectaculaire de traire les chèvres, hein faut pas s'affoler ! Bref, je ne nie pas l'importance culturelle et identitaire de la tradition, hein, mais bon, quand une tradition remonte effectivement à 500 ans, c'est déjà pas mal.
Ah oui, et puis quand une tradition est un peu naze (exemple totalement au hasard : l'excision des filles) faut pas s'imaginer qu'on va se mettre à dos 10 000 générations d'ancêtres si on la renie... ça se trouve c'est une tradition pas si vieille que ça...
Bref, tout ça pour dire que cette idée de ligne de référence ne s'applique pas seulement à l'écologie et ne fonctionne pas que dans le sens "amnésie" (là on oublie pas un état précédent, on l'imagine, l'invente ou le fantasme). Du coup c'est un concept fort intéressant et je me demande si les historiens ont travaillé dessus... quelqu'un en sait plus sur le sujet ?
Si toi aussi tu appartiens au fan club de la grotte Chauvet, pouce vers le haut, plussoie et fait une danse de la victoire !
Si tu l'es pas, deviens-le ! La grotte Chauvet, c'est une des plus grandes et des plus anciennes concentrations d’œuvres d'art sur la Terre et pourtant les artistes y faisaient déjà preuve de techniques et de maitrise qu'on ne retrouvera que 20 000 à 30 000 ans plus tard ! (Détails anatomiques justes, y compris la contraction de certains muscles dans le mouvement ou au contraire expressivité exceptionnelle (renforcée par des exagérations volontaires), le tout exécuté la plupart du temps en une seule fois (pas de gomme pour corriger), dessins séquentiels qui semblent vouloir reproduire le mouvement (première BD au monde ?), diversité des sujet, des poses et des points de vue, etc)
Juste Whaouh, quoi ! <3
Une chambre élue au tirage au sort. Voila qui pourrait transformer le république aristocratique française en démocratie, non ?
Le reste suivrait : réduction de la corruption et réorientation politique en faveur du peuple. Abandon de la politique ultra-sécuritaire.
Le système marche exactement comme il a été pensé lors de sa fondation au sortir de la révolution (merci à l'abbé Sieyès). La seule chose c'est que l’État nous ment en se faisant passer pour ce qu'il n'est pas : une démocratie.
+Yougosparta LC Hum, du coup je me suis livré à un peu de recherche.
Ce que j'ai trouvé c'est la renaissance du XIIe siècle qui se déroule donc dans le haut moyen-âge, c'est-à-dire le début de la fin du moyen-âge. A ce moment là, les royaumes princiers se réaffirment après 8 siècles de débâcle, l'Europe connait une période de prospérité agricole, un essor démographique, une reprise des échanges économiques, le début du style gothique et une redécouverte des lois romaines. Les européens commencent à retrouver les textes grecs et latins et se mettent à les traduire.
Bref, il s'agit du prémisse à la sortie du moyen-âge. Une renaissance avant "LA" renaissance.
Je ne suis en rien un spécialiste, mais j'ai l'impression que la plupart des innovations du moyen-âge ont été créées à cette époque. La grosse amélioration du moulin à vent (et sa multiplication sur le territoire), le style gothique (et son cortège d'innovations architecturales et esthétiques), la poésie, etc (https://fr.wikipedia.org/wiki/Technologie_m%C3%A9di%C3%A9vale).
Finalement, j'ai l'impression que la guerre, pour être un moteur d'innovations, doit se dérouler entre des nations "en bonne santé", puissantes et de niveau équivalents. Sinon, ce n'est qu'une boucherie. Et même dans de "bonnes conditions", ça reste quelque chose qui coûte cher à de très nombreux points de vue.
+Nerull81 Une guerre pas trop longue qui suit une période de prospérité peut en effet accoucher de beaucoup de progrès technique et social. Et être suivie d'une nouvelle période de prospérité.
Mais faut pas généraliser. Il n'y a qu'à jeter un coup d’œil dans les Balkans ou en Éthiopie. Des contre-exemples, y'en a quand même beaucoup.
Franchement, je pense pas qu'on puisse aujourd'hui volontairement souhaiter une guerre en arguant du progrès qui pourrait être entrainé. C'est plus subtil que ça (sans parler de l'aspect éthique d'une telle chose).
D'ailleurs à vue de nez, le moyen-âge reste une période très pauvre au niveau progrès technique. Je ne sais pas si des gens se sont amusés à mesurer ça, mais je pense que la courbe du progrès explose dès la fin du moyen-âge, sans d'ailleurs que les européens cessent de guerroyer dans tous les sens.
Hello,
Ça fait longtemps que je me demandais si des études avec des électrosensibles avaient été faites sans pour autant que ça me démange au point de faire la recherche. Plutôt content que le lien entre les maux de ces personnes et les sources d'ondes EM soit clairement absent. Dommage cependant que ces gens souffrent et cherchent dans la mauvaise direction.
Par contre qui n'a jamais senti son oreille "bouillir" au bout d'une conversation de plus de 30 minutes avec son téléphone collé à l'oreille ? Autant le mec qui me dit qu'il est capable de sentir son routeur wifi de l'autre bout de la maison, j'ai un gros doute (à ce moment là, je lui conseillerais fortement d'éviter la cuisine et son redoutable four à micro-ondes). Autant avec un émetteur de micro-ondes pulsées collé à l'oreille... les doses sont pas franchement les mêmes.
Bref, cher Pharmachien, j'ai entendu parlé d'un possible effet des micro-ondes "cellulaires" sur la perméabilité membranaire (ces micro-ondes pourraient ouvrir des canaux transmembranaires) avec un possible effet sur la barrière hémato-encéphalique (augmentation temporaire de la perméabilité). Bon, on est sur des effets comparables à celui d'une cigarette il me semble, (le cortège de produits chimiques dégueulasses en moins), donc pas des effets a priori très dangereux, mais qu'en penses-tu ? As-tu rencontré des articles sérieux sur le sujet ?
PS : sur le sujet des compteurs "intelligents", le danger avéré c'est le piratage... comme pour tout système informatique.
+Yougosparta LC Tentative de réponse à la vas-vite : il me semble que les toutes grandes civilisations "pionnières" sont nées entre les tropiques (croissant fertile, égypte, Chine, khmers, civilisation précolombiennes). Comme indiqué par Léo, il faut une production agricole à la fois stable et exédentaire, qui est favorisée sous les climats entre les tropiques. Mais ensuite, une fois que la "graine de civilisation" a germé, elle ne reste pas forcément au même endroit. Je pense en particulier à l'Europe. En fin de compte si on étudie l'histoire, on se rend compte que la culture occidentale hérite des cultures grecques et latines en faisant un rebond via les cultures arabes (l'empire ottoman avait conservé et traduit les ouvrages grecques). La culture grecque elle-même hérite des cultures du moyen orient et de l'égypte. Ces "mouvements" de civilisation passent principalement par 2 canaux : le commerce et la domination politique/militaire. Bref, si aujourd'hui le nord occident est "plus" civilisé (~riche), c'est en fait assez récent : au moyen-âge, ce n'était pas encore le cas (les "nations" chrétiennes se bâtaient d'égal à égal avec les "nations" musulmanes à l'ouest, l'empire ottoman dominait à l'est). Ensuite il y a peut-être un effet stabilisateur au nord : comme le climat est plus rude, mais que la technologie permet de le vaincre, les gens s'appuient massivement sur la technique, ce qui en retour les avantage (car chaque technique s'appuyant sur les précédentes permettent d'améliorer la productivité). En d'autres termes, la richesse ne germe pas au nord, mais elle s'y enracine mieux. Bon, tout ça n'est qu'un gros tas d'hypothèses, mais j'y crois, ahah
Y’a un élément en faveur de github que je n’ai pas vu (sauf erreur de ma part) ni dans l’article, ni dans les commentaires (y compris ceux de l’article d’origine) : l’aspect « social » de github.
Le fait qu’un seul profil rassemble un grosse part de la contribution open source d’un dév. Ne nous le cachons pas : on est fier d’afficher que l’on a participé à X projets, poussé ou mergé Y pull request, contribué à Z issues. Ça caresse l’égo, et pour ceux d’entre nous qui sont développeurs le jour et la nuit, ça nous fait un « book » accessible à n’importe quel recruteur en un clin d’œil. Recruteur qui a plus de chance de saisir l’activité d’un dév sur github qu’en fouillant dans les entrailles des commits de 10 forges différentes (effort qu’il ne ferait sans doute pas).
Je ne sais pas s’il est possible de constituer un profil « inter-instances » sur gitlab, mais j’imagine que récupérer également cette caractéristique de github aiderait à attirer de nouveaux dévs ou projets.