Again again and again. Toujours ce même marronnier.
Sérieux, lisez pas tout le blabla de cet article. Juste le début et la fin, ça suffit. Le reste c'est juste un mec qui raconte sa life. Pas intéressante en plus. Le mec veut se justifier. "Pécresse n'a pas totalement tord, bla bla". Mon cul. On s'en cogne des boucs-émissaires que les politiques exhibent.
Les addictions, lorsqu'elles deviennent pathologiques, ne sont que des symptômes. Des indices que quelque chose tourne pas rond chez le mec. Et ce quelque chose, c'est à 70% son environnement. La société. Qui ne propose rien à ce mec là. Aucun rêve enivrant. Aucun avenir intéressant. Pas de devenir, pas d'identité, pas de présent, pas de futur. Hormis celui de galérer comme un abruti pour qu'une prétendue élite invisible puissent jeter des thunes par la fenêtre comme on jette des grains de riz sur les mariés : avec légèreté et allégresse.
Alors ouai, ce mec là va chercher tout ça autre part. Toute l'excitation, l'envie, la vie.
L'échec scolaire c'est la stigmatisation de ceux qui ne rentrent pas dans le moule étroit du bon petit citoyen intoxiqué à la propagande d'état et au politiquement correct. Travail famille patrie... En France on aime pas trop le dernier mot : "Patrie", ça fait pas propre, trop contre la sacro-sainte Liberté à la française, mais ne nous y trompons pas : les valeurs travail et famille, elle sont bien là en embuscade à chaque recoin des discours politiques.
L'important pour Pécresse & co, c'est que l'école forme des gens à la fois obéissants (car on leur fait croire qu'ils sont libres, éduqués et qu'ils ont donc le devoir de réussir... car ils ont toutes les cartes en main, pas vrai ? s'ils échouent c'est qu'ils sont trop faibles, non ? de leur faute tout ça) et compétents (pour être utile et efficaces dans leur travail). Des gens qui gagent leur vie. Qui consomment. Mais que ce qui est taxé par l'état. Produit par le CAQ40. Une masse stable et calme de gens travailleurs sur les épaules desquels faire reposer le système : la pyramide de pouvoir sur laquelle l'élite est assise.
TL;DR je me mets à voir la lutte des classes dans la moindre déclaration banale d'une politicarde.