Auto-hébergement vpn
Un champi parasite qui infecte d'abord les feuilles, les métamorphosant en simulacres de fleurs, qui se font butiner. Les pollinisateurs ramassent des spores qui germent sur les stigmates des fleurs, mais n'infectent pas grossièrement les organes : ils se comportent comme des grains de pollen originaux pour descendre jusqu'aux ovules et infecter les fruits eux-mêmes, qu'il utilise comme vaisseau pour son sclerotium.
Pas mal, petit fungus.
Un petit dessin de Bibi sur xkcd à l'occasion du post xkcloud
Un peuple qui vit retranché sur une petite île, avec peu de technologie depuis au moins quelques centaines d'années. Tous ceux qui se sont approchés se sont fait arrosés de flèches. Leur nombre est estimé entre 40 et 600 individus.
Observations :
Hypothèse :
Lorsque l'absurde (lourdeur bureaucratique poussée et omniprésente, décisionnaires sous pression dépassés par les événements qui décident porte nawak, régime autoritaire qui frappe constamment et aléatoirement, etc) devient omniprésent, l'individu renonce progressivement à tenter d'optimiser, de raisonner. Il renonce à la rébellion puis à la réflexion et se contente de suivre le courant : l'action passive (rester en mouvement, mais pas de son propre chef). Pour se protéger mentalement, ne pas sombrer dans la folie, il se retranche derrière des comportements automatiques, superstitieux et obéissants. Il ne critique plus ni ne remet quoique ce soit en cause, de peur de provoquer le malheur sur soi ou sur ses proches. (L'absurde peut être voulu ou découler de la structure dérivante.)
PS : dans ce cas, la direction peut-être donnée par un dictateur. Lorsque ce n'est pas le cas, la société sombre dans le brouhaha improductif d'un mouvement brownien qui dissipe simplement l'agitation de ses parties, sans fournir aucun travail. ==> A l'opposé, dans une société faiblement absurde, l'ordre découle de la raison et les individus s'organisent entre-eux et d'eux-même autour de ces objectifs communs. Les directions peuvent cependant être multiples et même entrer en conflit (et donc s'annuler mutuellement).
La société la plus effective (optimisant le travail réalisé par rapport à l'énergie disponible) est vraisemblablement la dictature dotée d'un dictateur charismatique, constant et clairvoyant. Cependant cela fait reposer la décision sur un ensemble très restreint de cerveaux (la masse ne raisonne plus). Lorsqu'erreur il y a, on s'y enfonce bien plus profondément et plus vite.
Un autodidacte (il a reçu une éducation minimale, mais beaucoup moindre que les érudits florentins contemporains), qui, alors que ses contemporains, suivant la coutume grecque, tiennent leur savoir des écrits de leurs prédécesseurs (Aristote, ahah), rabâche dans ses notes qu'il n'y a qu'une seule source valable de savoir : l'expérience.
Il passe sa vie à observer son environnement, s'intéressant notamment au dessin, à la peinture, à la sculpture, à l’ingénierie et à l'anatomie, et compile tout cela dans ses notes (il écrira en moyenne 3 pages par jour vers la fin de sa vie). Il établit des parallèles dans toutes ses observations en analysant les phénomènes afin d'en extraire l'essence (il soupçonne déjà que les tourbillons générés dans les fluides par des mouvements sont d'un intérêt particulier alors que certains de ses contemporains utilisent encore l’éther pour expliquer de nombreux phénomènes).
C'est la combinaison de sa curiosité, de sa capacité d'observation attentive, de son intelligence, de sa main d'une dextérité extrême, de son imagination et une bonne dose d'ambition démesurée qui font de lui le génie qu'il a été.
Plan informatique pour tous
La politique française en matière d'enseignement informatique dans les 80's.
Pour moi la pharmacopée psychiatrique occidentale (quasi uniquement des psychotropes il me semble), c'est comme utiliser un parpaing pour se débarrasser d'une invasion de fourmis : pas adapté. Ou encore plus précis : c'est comme bander les yeux d'une personne qui a le vertige : certes, il ne souffre plus du vertige (et encore), mais ça l'empêche de faire plein de choses (comme par exemple, de voir et de vivre sa vie normalement).
Et dès qu'on enlève le bandeau...
Bon, je dis pas que c'est inutile. Souvent ça permet de traverser un mauvais moment : on met le bandeau, on prend la personne par la main, on lui fait traverser le pont et on retire le bandeau. Par contre si on arrive pas à faire avancer la personne...