Nom de Dieu de putain de bordel. On connait depuis 60 ans un système de stockage d'énergie électrique alternatif à la batterie. Et on l'a oublié... heureusement quelques bureaux d'études se repenchent aujourd'hui sur le système !
Comparé à la batterie, il a les avantages suivants :
Les densités massiques d'énergie commence à se rapprocher des batteries Lithium-ion :
150 Wh/kg pour un volant en Kevlar (90 pour de la fibre de carbone/résine)
Jusqu'à 265 Wh/kg pour une batterie Lithium-Ion
Les derniers progrès sur les volants permettent de limiter la perte d'énergie à moins 5% par jour : rotor sur coussinets magnétiques.
Notre avenir énergétique est de plus en plus brillant ! Je vois déjà les futures installations de cellules de Grätzel couplées à des volants d'inertie. Partout. Sur tous les bâtiments. Plus de besoins électriques pour les particuliers en dehors du chauffage l'hiver ! w00t !!!
Petite estimation :
La cellule photovoltaïque qui va réellement démocratiser le solaire si on arrive à la produire industriellement pour moins de 50$/m² (ce que les ingés/chercheurs estiment réalisable vu la "simplicité" de la structure).
Transparente, décorative, indépendante de la direction de la lumière, fonctionnant même sous faible éclairage, fabriquées avec des matériaux bon marché et des process relativement simples.
Reste à inventer la batterie du futur et une grosse partie du problème énergétique se sera évaporé !
Le documentaire "Le monde fascinant des créatures lumineuses" (passé sur Arte) m'a fait pensé au design que pourrait prendre un Organisme Designé par l'Humain (ODH ?) qui servirait à l'éclairage publique :
Il se présenterait sous la forme d'une lame de bois à croissance horizontale (sur ses bords) et limitée (la lame s'arrêtera de grandir une fois arrivé à 1m de diamètre). Des racines adventives sont émises par la face inférieure. Ces racines, lorsqu'elles sont juvéniles, sont dotées du même mouvement d'oscillation et d'enroulement que les tiges des plantes grimpantes comme les glycines par exemple. Dès que la racine s'enroule autour d'un support, sa croissance est boostée jusqu'à ce qu'elle trouve le sol et s'y enfonce.
L'apport d'énergie est réalisé par la face supérieure photosynthétique chlorophyllienne. Le sucre produit en journée et stocké dans des organes de réserve est consommée par les protéines bioluminescentes de la face inférieure dès que la nuit tombe.
De cette manière il "suffit" d'empaler un morceau de cet organisme sur une tige plantée dans le sol. Les racines vont s'enrouler sur la tige et s'enraciner.
La lame va croitre horizontalement jusqu'au diamètre déterminé et ce "lampadaire" biologique va s'allumer tous les soirs !
Le fait de limiter la croissance permet de contrôler la taille et la forme précisément ce qui permet de ne pas "gâcher" de l'énergie à faire des branches et/ou des feuilles qu'il faudrait tailler pour consacrer toute l'énergie possible à l'éclairage. La seule maintenance sera donc de remplacer les individus "cassés" (mécaniquement) / vieux / malades. Pas de taille ou de ramassage de feuilles. Pas de câble à tendre pour l'alimentation électrique et donc pas de facture énergétique.
Tous les "aspects" de cet organismes se trouvent dans la nature. Il reste à assembler le tout à grand renfort de génie génétique !
Ah ah, nous serions les seconds à tirer de l'énergie de l'évaporation : après les végétaux vasculaires (en particulier les angiospermes).
Wow, ces mecs veulent réussir à faire de la fusion nucléaire (avec gain d'énergie) dans un petit tokamak, pour une fraction du prix d'ITER d'ici 5 ans.
S'ils réussissent ça va roxxer : sans doute la possibilité d'industrialiser le process d'ici moins de 20 ans ! (Le temps de trouver les technos pour évacuer le trop plein de chaleur et pour soutenir un flux continu et soutenu de neutrons à haute énergie.)