De manière générale toute la presse et la TV d'actualités (à quelques exceptions près) se base désormais uniquement sur le fait de susciter une réaction émotionnelle chez le lecteur (ça boost les ventes). Il faut du scoop. Des révélations. De la violence.
Par effet de vases communicants, la part congrue d'analyse de fond est réduite à peau de chagrin. Le maigre filet qui reste n'est qu'un amalgame de pamphlets et d'opinions maquillées sous des atours de reportages d'experts (cf. les nouveaux chiens de garde).
Je suis toujours à la recherche d'un media le plus objectif possible qui analyse les évènements à tête reposée : 1 à 2 mois après les faits. Car non seulement les journalistes font le sprint au scoop quitte à raconter n'importe quelle rumeur dans les premiers instants ; en plus, une semaine après les faits, il n'y a plus personne pour revenir sur les faits et faire tourner ses méninges pour produire une analyse réfléchie des choses. Bref, on reste sur l'immédiat, l'émotion, la panique. On ne prend jamais le temps de s'arrêter pour regarder en arrière et tenter d'apprendre quelque chose de ce que l'on vient de vivre collectivement.