Si l'on se représente la société humaine comme un arbre, j'aurais tendance à dire qu'il ressemblerait plus à un pommier qu'à un peuplier.
Le peuplier a une croissance rapide et forme beaucoup de bois. En revanche il produit des graines petites et légères qui ne lui coutent que peu.
Le pommier en revanche, passé ses toutes premières années, croit peu et forme peu de bois. Il consacre en revanche une grande part de son énergie à faire murir de grosses pommes lourdes et pleines de sucre.
Ainsi, tandis que le peuplier reverse une grande partie de son énergie à agrandir sa propre structure ; le pommier lui investit la majeur partie de son énergie dans des fruits qui bientôt le quitteront.
Aujourd'hui la société humaine est globalement capitalistique avec une très grosse partie de la production de richesse qui est canalisée vers une part très réduite de personnes qui soit la dissipe en frivolités luxueuses, soit la cache dans des comptes bancaires obscures. Ces personnes sont comme des grosses pommes qui attirent à elles la production humaine et la soustraient du système.
C'est ainsi que bien que l’efficacité du travail soient améliorée chaque jour par la R&D, le système oscille autour d'un équilibre de travail/individu : LE SYSTÈME N'EST PAS FERMÉ, LE BILAN ÉNERGÉTIQUE N'EST PAS CONSTANT !