Intéressante idée (comme d'hab chez Ploum). J'avais déjà identifié la vertu de la simplification de l'environnement de vie ainsi que l'effort supplémentaire que demande le choix extensif.
Mais je ne l'avais pas formalisé tout cela ni n'avait poussé la logique jusqu'à remarquer que l'abaissement du nombre de possibilités pourrait mener à une sensation de "plus" de choix.
Maintenant faut tenter la mise en pratique.
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L'étude de tribus "primitives" ("ancestrales" dirait un évolutionniste) a révélé que beaucoup de ces société ont un système numérique réduit souvent équivalent à : "un, deux, trois, beaucoup". Car notre cerveau est optimisé pour compter et se représenter les petites quantités. Si l'utilité de jauger finement les petites quantités est évident : 2 loup, c'est pas dangereux, 5 ça l'est. Jauger finement des grandes quantités semble moins utile : 33 ou 37 loups, OSEF, faut juste prendre ses jambes à son cou.
De manière parallèle le cerveau humain semble capable de comparer efficacement 2 ou 3 alternatives. Pas 10 et encore moins 57.
J'ai longtemps bêtement cru que plus de choix = plus de liberté, maintenant je ne peux que le constater : il y a un seuil au delà duquel avoir plus de choix importe peu. Mais le chemin est encore long avant que je n'apprenne réellement à choisir.