Une addiction, certes, mais également la porte vers un monde intérieur de paix et de sérénité.

"It's like having you own window of time; a box which you know will be filled up only with this, nothing else, your mind can wander anywhere. You hold a small corner of the world to just yourself for those few minutes"

Je vois une bonne vie un peu comme un jeu vidéo :

• une vie qui progresse au bon rythme : pas un énorme mur de difficultés infranchissables dès le début, mais pas non plus un tapis roulant tout mou qui avance à 2 à l'heure
• une progression plus ou moins régulière et qui dure sur la longueur : que tout n'arrive pas ni au début ni à la fin
• des rebondissement, des virages, des choix à faire en alternance avec des périodes de relative stabilité
• des défis à sa mesure : qui soient suffisamment challengeant, mais pas des batailles perdues d'avance
• des rencontres et des expériences multiples et diverses, un peu de hasard, un peu de chance, un peu de sérendipité
• un entourage avec qui former des liens (ce qui est un travail de tous les jours : être attentif, savoir dire les choses : les bonnes comme les difficiles, etc)
• user des outils les plus adéquats : trouver la meilleure ergonomie, faire sien le gameplay de la vie

En bref, savoir faire un usage astucieux de ce qui passe à notre portée (outils, situations, personnes), entretenir des liens, se lancer dans des défis et des batailles à notre mesure, rester curieux. Chercher à faire le bien, pour soi et pour les autres. Le bonheur doit être recherché partout : dans les petits instants comme dans les grands moments, dans les victoires comme dans les échecs, en famille, au travail, avec les amis et même avec des inconnus, ne pas oublier qu'il provient avant tout de nous même, de notre façon d'appréhender le monde (et nous-même dedans, évidemment). Savoir provoquer la chance, accepter ce qui ne vaut pas d'être combattu, saisir les opportunités. S'intéresser à tout et à tous, mais dans un ordre judicieux qu'on remettra toujours en cause.

La différence entre la vie et les récits, c'est que les récits (dont l'Histoire) sont nettoyés. Le bruit est retiré.

L'uncanny valley, c'est cette zone où la ressemblance, au lieu d'augmenter la familiarité, provoque un dégout. Cette théorie s'applique notamment aux robots androides, cadavres et autres poupées.