Il faut donc que l’écologie européenne fasse son tournant réaliste. Cela ne signifie pas qu’elle doive entrer dans un débat agressif et martial avec d’autres acteurs géopolitiques, mais qu’elle doit abandonner l’habitude néfaste qui consiste à s’exprimer en termes consensuels et pacificateurs, pour accepter de jouer sur une scène politique complexe.