J'avais jamais considéré le concept de "friendzone" comme sexiste. Or certains féministes ont répondu avec le concept de la "girlfriendzone", qui n'est ni plus ni moins que le pendant de la "friendzone".
Ça m'a donné l'occasion de revisiter le concept de la friendzone... le sexisme se cache partout.
Au final, pour ce qui est de l'attitude à avoir face à un rejet de relation, ça reste tout simple : ni l'un ni l'autre n'endosse l'entière responsabilité. Il s'agit d'une relation... d'un lien qui va dans les deux sens. C'est dur car nous autres pauvres humains devons tenter de faire passer des idées et des sentiments compliqués (et que l'on ne comprends pas bien soi-même, telles qu'elles sont obscurcies par nos hormones et par tout un tas d'exigences sociales) par de bêtes phrases, le tout à un l'intérieur d'un complexe jeu de séduction. Impossible de savoir ce qu'il y a réellement dans la tête de l'autre avant de se prendre le râteau.
Alors si une tentative de relation échoue, c'est évidemment plus facile d'en vouloir à l'autre. Mais la simple vérité, c'est que les deux personnes sont sans doute à peu près "responsables" à part égale. Bien que franchement, je suis pas sur que le concept même de responsable soit intéressant à utiliser dans ce cas.
A noter que la friendzone n'est sexiste que parce que la plupart du temps elle est utilisée par des mecs. Elle peut tout à fait être utilisée (et elle est) par des filles. Mais dans nos sociétés la proposition reste encore bien souvent à l'initiative du mec et donc le refus revient à la nana.