Dimanche 17 mai 2015
17/05/2015
Ça y est, j'ai enfin monté ma dernière étagère... quel EPIC WIN ! Je vais enfin ne plus avoir d'excuse pour tout bien ranger !
Car oui, le bordel, c'est pas vraiment une question de fainéantise ou de propreté. Non, le rangement, ça ne dépend primordialement que d'une chose : l'organisation (je vous épargne le blink mwhaha).
C'est ridiculement simple : un objet qui a une "maison" : une place qui lui est propre et qui n'est pas inaccessible (sinon, on appelle ça une remise ou un dépôt) ; cet objet sera rangé. Dans le cas contraire, cet objet est SDF, il vagabonde et créé des "grains de bordel". C'est autour de ces grains de bordel que s'opère la "nucléation du désordre" (oui, tout à fait, comme dans un nuage). Et là, c'est la catastrophe car c'est l’inondation du foutoir qui guette.
Alors ami, ne te résigne pas. Ce n'est pas que tu es génétiquement bordélique. Que nenni. Non, c'est juste que personne ne t'avais encore expliqué clairement ce que "rangement" signifie. Heureusement tonton Ginko est là !
En résumé : Ranger, ce n'est pas tout nettoyer pour que ça soit impec' en cachant le bordel dans les placards. Non ! Ranger c'est toute la démarche qui consiste à trouver et ramener chez eux tous les objets. C'est tout.
C'est ça la devise des rangeurs libérés !
D'ailleurs, vous aviez remarqué comme on cherche tous à tout ranger ? A trouver la place de toutes les choses, de toutes les idées, de toutes les personnes ? Je pense que c'est comme ça qu'on "comprend". Comprendre, c'est "prendre avec/ensemble". C'est saisir les liens entre les choses. C'est la replacer sur sa carte mentale. Lui trouver une place.
Et non seulement, on trouve aux autres une place, mais on se situe nous même par rapport aux autres. Et certaines personnes ne trouvent pas leur place ou ne se sentent pas bien là où ils sont placés.
En ce moment il y a une campagne de publicité pour lutter contre la discrimination contre les LGBT qui passe notamment à la radio. Elle rappelle que l'homophobie se cache dans bien des remarques et comportement banaux (dire "c'est pas un truc de tafiole", par exemple) et que beaucoup en souffre (les LGBT ont un taux de suicide 4x supérieur à la moyenne).
Alors si vous avez dans votre entourage une personne Lesbienne, Gay, Bi ou Trans (et évidemment les autres orientations sexuelles non abusives), je vous en supplie, ménagez-lui une place. Qu'elle ne se sente pas sans maison, sans proches, sans identité, monstrueuse et ostracisée. C'est le pire que vous pourriez lui faire. Si vous l'aimez, faites-lui une place. C'est un petit effort pour vous. Mais c'est peut-être une question de vie ou de mort pour elle. C'est sans doute tout ce qu'elle demande. C'est ce à quoi tout être humain devrait avoir accès. Une maison, pour se sentir chez soi. Une place parmi les humains.
PS : c'est débile à dire, mais si vous êtes la victime, la personne rejetée, ne luttez pas de toutes vos forces pour infléchir vos proches qui vous rejettent. Vous n'y arriverez pas. Vous vous épuiserez en vain. Ce n'est pas de votre faute. Et ce n'est même plus forcément la faute de la personne d'en face. Vous (tous ensemble, rejetés et rejeteurs) êtes arrivés dans une situation de conflit. Pour la personne d'en face, vous pardonner serait comme avouer une erreur, dire qu'elle était mauvaise. Oui, c'est totalement con, mais c'est comme ça. Le conflit ne se débloquera qu'avec le temps ou l'intervention d'une personne tierce.
Ce qu'il faut faire c'est seulement partir en laissant la porte ouverte. (Facile à dire, je sais, très dur à faire, oui.) Dire :
Le dire clairement, pas juste avec des sous-entendus. Et le rappeler de temps à autre (une fois par an ?). S'entourer des gens qui vous ménageront une place et accueillir ceux qui acceptent la votre.
Car oui, le bordel, c'est pas vraiment une question de fainéantise ou de propreté. Non, le rangement, ça ne dépend primordialement que d'une chose : l'organisation (je vous épargne le blink mwhaha).
C'est ridiculement simple : un objet qui a une "maison" : une place qui lui est propre et qui n'est pas inaccessible (sinon, on appelle ça une remise ou un dépôt) ; cet objet sera rangé. Dans le cas contraire, cet objet est SDF, il vagabonde et créé des "grains de bordel". C'est autour de ces grains de bordel que s'opère la "nucléation du désordre" (oui, tout à fait, comme dans un nuage). Et là, c'est la catastrophe car c'est l’inondation du foutoir qui guette.
Alors ami, ne te résigne pas. Ce n'est pas que tu es génétiquement bordélique. Que nenni. Non, c'est juste que personne ne t'avais encore expliqué clairement ce que "rangement" signifie. Heureusement tonton Ginko est là !
En résumé : Ranger, ce n'est pas tout nettoyer pour que ça soit impec' en cachant le bordel dans les placards. Non ! Ranger c'est toute la démarche qui consiste à trouver et ramener chez eux tous les objets. C'est tout.
Chacun sa place, une place pour tous.
C'est ça la devise des rangeurs libérés !
D'ailleurs, vous aviez remarqué comme on cherche tous à tout ranger ? A trouver la place de toutes les choses, de toutes les idées, de toutes les personnes ? Je pense que c'est comme ça qu'on "comprend". Comprendre, c'est "prendre avec/ensemble". C'est saisir les liens entre les choses. C'est la replacer sur sa carte mentale. Lui trouver une place.
Et non seulement, on trouve aux autres une place, mais on se situe nous même par rapport aux autres. Et certaines personnes ne trouvent pas leur place ou ne se sentent pas bien là où ils sont placés.
En ce moment il y a une campagne de publicité pour lutter contre la discrimination contre les LGBT qui passe notamment à la radio. Elle rappelle que l'homophobie se cache dans bien des remarques et comportement banaux (dire "c'est pas un truc de tafiole", par exemple) et que beaucoup en souffre (les LGBT ont un taux de suicide 4x supérieur à la moyenne).
Alors si vous avez dans votre entourage une personne Lesbienne, Gay, Bi ou Trans (et évidemment les autres orientations sexuelles non abusives), je vous en supplie, ménagez-lui une place. Qu'elle ne se sente pas sans maison, sans proches, sans identité, monstrueuse et ostracisée. C'est le pire que vous pourriez lui faire. Si vous l'aimez, faites-lui une place. C'est un petit effort pour vous. Mais c'est peut-être une question de vie ou de mort pour elle. C'est sans doute tout ce qu'elle demande. C'est ce à quoi tout être humain devrait avoir accès. Une maison, pour se sentir chez soi. Une place parmi les humains.
PS : c'est débile à dire, mais si vous êtes la victime, la personne rejetée, ne luttez pas de toutes vos forces pour infléchir vos proches qui vous rejettent. Vous n'y arriverez pas. Vous vous épuiserez en vain. Ce n'est pas de votre faute. Et ce n'est même plus forcément la faute de la personne d'en face. Vous (tous ensemble, rejetés et rejeteurs) êtes arrivés dans une situation de conflit. Pour la personne d'en face, vous pardonner serait comme avouer une erreur, dire qu'elle était mauvaise. Oui, c'est totalement con, mais c'est comme ça. Le conflit ne se débloquera qu'avec le temps ou l'intervention d'une personne tierce.
Ce qu'il faut faire c'est seulement partir en laissant la porte ouverte. (Facile à dire, je sais, très dur à faire, oui.) Dire :
je ne comprends pas votre choix ; je n'approuve pas votre choix ; mais dans le cas où vous changeriez d'avis, ma porte sera ouverte, vous serez les bienvenus.
Le dire clairement, pas juste avec des sous-entendus. Et le rappeler de temps à autre (une fois par an ?). S'entourer des gens qui vous ménageront une place et accueillir ceux qui acceptent la votre.
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