Je ne sais pas pour vous, mais en ce moment j'ai cette drôle de sensation, quelque soit l'action que je réalise, de ne faire que transiter des quantités d'un tampon à un autre. Un tampon au sens de "réservoir". Une quantité d'information, d'énergie, de matière, au choix (les trois n'étant après tout que trois façon de décrire la même chose).
Alors vous allez me dire : "Merci Captain Obvious". Vous aurez raison.
Mais après tout, tout n'est que question de point de vue, alors celui-ci peut valoir autant qu'un autre.
Et cette impression répétitive, permanente, et même rémanente, parfois, de ne faire que pomper comme un shadok, sans jamais que le process ne semble réellement produire quoique ce soit que son propre mouvement. Cette impression laisse un drôle de goût sur la langue. Ou plutôt un manque de goût.
Quelle fin ? Quel but ?
On dit souvent (et je le crois), que c'est bien le chemin qui est intéressant, pas la destination en elle-même. Mais quand le chemin semble n'être fait que de tampons à vider et à remplir (qui plus est, souvent les mêmes et de la même façon), ce chemin semble perdre un peu de goût.
PS : pour ceux qui ne verraient pas de quels tampons je parle : manger, dormir, les mails, lire des articles, les shaarlier, fixer des bugs, arroser les plantes, se laver, se couper les cheveux, et presque tout le reste... toutes ces choses peuvent être vues comme des réservoir qui soit doivent être vidés pour être ensuite progressivement remplies, ou bien, à l'inverse être remplies pour progressivement se vider autre part, ou encore les actions de vider/remplir.